La renouée japonais, on commence à la connaitre avec une très mauvaise réputation : on la dit invasive, une véritable peste dont il est impossible de se débarrasser. Et pourtant, au Japon, son pays d’origine, c’est un légume apprecié au petit gout d’oseille, qui rappelle qu’elle appartient à la famille des Polygonacées. C’est aussi une médicinale estimée pour ses propriétés antidouleur, antibactérienne, diurétique, expectorante…On la recommande en cas de bronchite chronique, hypertension, athérosclérose, diarrhée, douleurs articulaires, infection bactérienne ou fongique, affection hépatique … enfin, elle serait une piste prometteuse pour la maladie de Lyme, répandue par les tiques. Mais pas seulement : on peut l’utiliser comme plante tinctoriale, à partir de laquelle il est possible de créer un large spectre de couleurs. Elle dépollue les sols contaminés. Enfin, ses tiges creuses peuvent même être transformées en instruments de musique, flûtes de pan et autres flûtes. Beaucoup d’atouts pour une invasive.
Ces mille possibilités font actuellement l’objet d’une rencontre à Amsterdam, pour un festival croisant différents champs de compétences : artistes, cuisiniers, phytothérapeutes, écologues, chacun évoque sa relation particulière avec cette mal-aimée. Article de présentation en anglais ici.