On dit souvent que le bon travailleur a de bons outils. C’était d’autant plus vrai à une époque où les paysans et artisans fabriquaient eux-même leurs outils de travail. Cela l’est toujours aujourd’hui. Qu’il s’agisse de travailler la terre ou le bois, à la ferme des Simples, nous privilégions à 90% les outils manuels. Question de simplicité d’emploi, d’écologie, d’adaptabilité (nos productions sont légères mais très diversifiées), éventuellement d’économie. Du coup, nous sommes très exigeants sur la qualité de nos outils. Une lame doit couper. C’est une évidence, mais manifestement plus pour tout le monde. Les outils qu’on trouve en grande surface sont pour la plupart de très mauvaise qualité. Nous avons fait pas mal de récup en brocante ou en vide grenier. On y tombe parfois sur des trésors. Encore faut-il avoir le temps de chiner. Heureusement, on a une bonne adresse : la Frontière. Œuvre d’un passionné, cette boutique en ligne propose un large choix d’outils en fer de forge sélectionné pour ceux qui travaillent manuellement. On y trouve un large choix de haches, houes, faucilles, faux, croissants, tous les outils de base indispensables pour le travail du jardin ou du bois. Parlons argent : l’investissement est sur. Ils ne sont même pas plus cher que leurs équivalents industriels qu’on trouve en grande surface. Ces outils, si on en prend soin, peuvent durer une vie, voir plusieurs (quoi de plus émouvant que de travailler avec les outils du grand-père ?). En plus, Thibaut n’est pas avare en conseils. Sur son site vous trouverez d’excellents tutos pour mieux comprendre et entretenir vous outils. Bref… il n’y a pas photo.
Une anecdote au passage : l’outil que j’utilise le plus est une hachette que j’ai trouvé dans la grange quand on s’est installé. Des hachettes, j’en ai toute une collection. Mais celle-ci, je l’aime plus que toutes les autres à cause de son profil fin, sa barbe légère, son fer parfaitement équilibré. Emmanchée à la française, c’est le type de fer traditionnel du Limousin. Et la marque du forgeron de la mienne est « Robert Vayres ». Et oui, elle a été fabriquée ici même, il y a peut-être cent ans, elle a servi plusieurs générations sans jamais quitter cette ferme.
Et pour ceux qui s’intéressent au travail du bois, n’oubliez pas de vous inscrire à notre prochain atelier « Vivre avec le bois – de la forêt à l’atelier » le 20 janvier. On s’y intéressera à écosystème forestier, à la gestion de forêt pour les besoins domestiques et à la réalisation d’objets en bois brut.
