stage plantes sauvages limousin

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Des nouvelles de la ferme, des trucs à faire dans la région, des recettes à base de plantes, des ressource et des réflexions pour mieux comprendre le Vivant.


Les applis pour reconnaitre les plantes ?

Sur les applis, la principale critique est qu’on apprend pas à regarder. C’est comme le GPS : on obtient un résultat tout cuit et on est incapable de refaire le chemin tout seul. Pour approcher les plantes, il faut passer par un minimum de botanique, pas celle des scientifiques, juste celle des cueilleurs, bien plus basique et approximative. Il faut au minimum connaitre les grandes typologies morphologiques et comportementales : racines pivot, traçantes, rosette, herbacée, vivace, annuelle, port impair ou opposé. Savoir mettre les mots permet d’aiguiller le regard. Mais il serait dommage de se cantonner à cette approche purement utilitaire : là où ça devient magique, c’est quand on rentre dans la grande histoire des plantes. C’est là qu’on commence à les comprendre. Comprendre leurs parentés, leurs affinités, et puis surtout, leur évolution, notre co-évolution avec elles, la façon dont on les considère, les mythes, les légendes, les usages qu’on a pu en faire dans le temps. Tout ce propos, c’est celui de l’ethnobotanique, la discipline scientifique à l’interface entre la botanique et l’ethnologie. C’est ce qu’on essaye de transmettre à La ferme des Simples.

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